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The Legend of Zelda: Majora’s Mask
Nom original : ゼルダの伝説 ムジュラの仮面
Sorti sur Nintendo 64 en 2000
Fiche d'information
Titre occidental : Majora’s Mask
Titre original : ゼルダの伝説 ムジュラの仮面
Joueurs : 1
17 novembre 2000
26 octobre 2000
27 avril 2000
14 novembre 2003
17 novembre 2003
7 novembre 2003
3 avril 2009
18 mai 2009
7 avril 2009
23 juin 2016
29 juin 2016
25 février 2022
25 février 2022
25 février 2022
Avis sur le jeu
"Dépaysant pour certains, déroutant pour d’autres, Majora’s Mask est définitivement une œuvre à part dans la série Zelda et dans le monde du jeu vidéo. Bien que n’ayant pas su faire l’unanimité au moment de sa publication, loin de là, en témoignent ses ventes. Il serait cependant dommage de passer à côté des très nombreuses qualités de ce titre faisant fi de l’adulation des fans de l’époque envers Ocarina of Time. " (par Zemo)
Galerie vidéos
Historique et présentation
Comment succéder à Ocarina of Time et son succès sans précédent : c’est la difficile question à laquelle Eiji Aonuma et son équipe doivent répondre au début du développement du jeu qui allait devenir Majora’s Mask. Comme presque toujours dans la conception des Zelda, le scénario n’est là que pour servir le gameplay : le concept des trois jours pour sauver Termina de la destruction par la chute de sa lune naît donc dans le but de « rendre les données du jeu plus compactes tout en gardant un gameplay profond ».
En mai 1999, le magazine japonais Famitsu parle de l’arrivée prochaine sur l’archipel de l’extension d’Ocarina of Time pour le 64DD : c’est le projet Ura Zelda, finalement annulé vu le manque d’engouement pour le périphérique et qui refera surface plus tard sous les traits de Master Quest. Toujours est-il qu’il y a un temps une confusion entre ce Ura Zelda et le Zelda Gaiden (Gaiden désignant en gros une histoire complémentaire), qui apparaît en août 1999 au Nintendo Space World (pour l’anecdote, au même moment qu’un autre titre Zelda : The Legend of Zelda: The Acorn of the Mystery Tree — Tale of Power, qui donnera finalement naissance à Oracle of Seasons). C’est bien ce Zelda Gaiden qui deviendra Majora’s Mask, mais il est assez difficile de déterminer si le projet était à la base confondu avec Ura Zelda, ou si les deux ont toujours été distincts.
C’est à ce SpaceWorld 1999 qu’on peut pour la première fois apercevoir des éléments caractéristiques du jeu, tels que Bourg-Clocher ou le Masque Goron. C’est là les prémices de tout le système de masques du jeu final, chacun conférant à Link une habileté particulière et certains permettant même de le changer en Mojo, Goron ou Zora, modifiant du coup radicalement la façon dont on contrôle le personnage.
Le jeu utilise l’Expansion Pak de la Nintendo 64 : ainsi, bien que les graphismes et le moteur soient directement repris d’Ocarina of Time, divers éléments d’ordre technique comme la distance d’affichage, les détails des textures ou le nombre de personnages à l’écran sont améliorés. En novembre 1999, Nintendo annonce Zelda Gaiden pour la fin d’année 2000 aux États-Unis.
C’est en mars 2000 que le titre définitif du jeu, Majora’s Mask, est officiellement annoncé : exit Zelda Gaiden. Le jeu est finalement lancé en mai au Japon, en octobre en Amérique du Nord et le 17 novembre 2000 en Europe. Beaucoup s’attendaient à voir le jeu se retrouver dans l’ombre de son prédécesseur Ocarina of Time, mais les critiques sont largement positives.
Il n’en reste pas moins que par ses choix audacieux pour ce qui est de l’ambiance et de la progression de l’aventure, Majora’s Mask est de nature à diviser. La lune menaçante qui pèse en permanence sur le joueur et le décompte fatidique des 72 heures qui poursuit inlassablement sa course rend le jeu très sombre (par analogie à Star Wars, IGN qualifie le jeu de « l’Empire contre-attaque de la Nintendo 64 »). Les uns se réjouissent de cette ambiance apocalyptique si nouvelle pour Zelda, tandis que d’autres trouvent plus difficile de rentrer dans le jeu. Le fort accent mis sur les quêtes annexes est parfois jugé être trop au détriment de l’aventure principale, même si globalement il s’agit plutôt d’un point fort apprécié de Majora’s Mask.
Le monde de Termina et ses habitants sont en apparence très semblables à l’Hyrule d’Ocarina of Time, mais comme vus au travers d’un étrange miroir. On croit être en terrain connu, mais tout est en même temps clairement différent. On peut adhérer ou pas à l’ambiance, mais force est de reconnaître qu’après tous les apports techniques d’Ocarina of Time, se concentrer plutôt sur un thème original n’était pas la plus stupide des idées.
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