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Le dessin animé Princesse Zelda
Seule adaptation de la licence Zelda à l'écran, le dessin animé Princesse Zelda a été diffusé pour la première fois en 1989. Revenons sur ce dessin animé ainsi que sur sa création.
Contexte
Après avoir sorti Zelda 1 et 2 sur NES, et alors que The Legend of Zelda – A Link to the Past est en train d’être réalisé, Nintendo commence une étrange partie de son histoire, celle des fiascos des dessins animés. Effectivement, même si des licences telles que Super Mario et The Legend of Zelda sont extrêmement populaires, elles n’ont pas encore la notoriété qu’elles ont aujourd’hui. Seuls deux jeux Zelda ont été produits (en mettant de côté le Game & Watch), ainsi que trois Super Mario (en mettant de côté les versions PC, arcade et Game & Watch). Il est alors intéressant pour Nintendo de faire connaître ces licences avec des séries d’animation.
Nintendo commence donc à négocier avec DIC. Il s’agit d’une société française de production de programmes animés. À partir des années 1970, elle s’étend et ouvre des divisions au Japon et aux États-Unis, entre autres. En 1987, Andy Heyward, avec la banque d’investissement Bear Stearns et la compagnie Prudential Financial, acquiert 52 % des parts de DIC, qui devient DIC Animation City, Inc. et est relocalisée aux États-Unis. Jean Chalopin (fondateur de la société en 1971) conserve le contrôle des bureaux d’origine de DIC en France et de la division japonaise, créant l’entité « Créativité et Développement » (« C&D »). Bref, c’est dans une période de transition pour l’entreprise que la production du dessin animé commence. (Pour la petite histoire, la société fut rachetée définitivement par Disney en 1993.) Le dessin animé Zelda est donc américano-canadien, et non français. (À ce moment-là, DIC est un studio énorme ayant déjà mis au point des classiques du dessin animé, tels que les Mystérieuses Cités d’or ou Ulysse 31.)
DIC est une société de production, et non d’animation. Effectivement, à l’époque, il était déjà moins cher de sous-traiter l’animation à une compagnie sud-coréenne ou d’acheter des programmes japonais en masse. Le véritable studio d’animation est donc Sei Young Animation. L’écriture des épisodes, les story-boards, l’arrière-plan, le design et toute la préproduction ont été pris en charge par DIC Enterprises, qui envoyait le reste du boulot en Corée, laquelle le renvoyait fini aux États-Unis, qui eux peaufinaient l’épisode. C’est une méthode de production extrêmement classique, encore utilisée de nos jours chez Cartoon Network.
En 1988 débute chez DIC le travail sur ce qui deviendra, après des négociations avec Nintendo, la série Captain N: The Game Master — une bouillie infâme de toutes les licences jugées pas assez porteuses individuellement par DIC. DIC amorcera la réalisation de plusieurs autres dessins animés : Super Mario Bros., The Legend of Zelda, Metroid, Castlevania, Double Dragon et California Games ; mais, à l’exception de Mario et Zelda, aucune de ces adaptations supplémentaires n’a finalement été diffusée.
Super Mario Bros. connaîtra 52 épisodes et deux suites. Il s’agit d’un dessin animé correct, mais sans plus. Super Mario était à l’époque déjà tellement porteur que l’émission est devenue une espèce de programme bâtarde qui se composait en général d’un épisode de The Super Mario Bros. Super Show!, une émission live action, et surtout d’une deuxième partie animée. Du lundi au jeudi, c’était un épisode de Super Mario Bros. ; et le vendredi, c’était un épisode de The Legend of Zelda.
Le plus iconique dans ce programme était les performances farfelues et emblématiques du lutteur de la WWF Lou Albano, dans le rôle de Mario, et de Danny Wells des Jeffersons, dans le rôle de Luigi, qui accueillait les fans avec la formule « Hey there, paisanos! » De toute évidence, Super Mario Bros. était l’émission principale du Super Mario Super Show! Elle a duré 52 épisodes, contre 13 pour Princesse Zelda.
Dossier réalisé par Maedhros, le 12 juin 2024
À propos de l'autrice :
Passionné de Tolkien, Zelda, Fire Emblem, ainsi que de jeux vidéo, de littérature et d'histoire, j'écris des fiches encyclopédique dans mes temps libres et écrit des textes beaucoup trop long sur les jeux que j'ai joué et les livres que j'ai lu.
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