Interview : Permalink (ZeldathonFR)

À propos de l'interview

À l'occasion de la troisième édition du ZeldathonFR, Permalink répond à nos questions au beau milieu du live.


Comment vous organisez-vous pour mettre en place un Zeldathon ? On a vu qu’il y a encore quelques mois, le troisième Zeldathon était loin d’être certain pour cette année, du coup c’est beaucoup d’organisation au dernier moment, ou bien une organisation qui se fait petit à petit tout au long de l’année ?

Les deux ! C’est surtout tout au long de l’année en ce qui concerne la promotion, pour constituer l’équipe, pour préparer le live. Et dans la semaine qui précède c’est la préparation du matériel : déplacer les meubles, placer les télés, l’ordinateur, l’installation des consoles… bref tout ce qui est technique.

Quelles sont les nouveautés qui ont été introduites au fur et à mesure ?

Entre le premier et le deuxième, il y a eu un changement dans le nombre de participants, le nombre de jeux. Dans la première édition il n’y avait que trois jeux : Ocarina of Time que l’on a terminé en 14h, The Wind Waker et Twilight Princess. On avait enchainé 36h au lieu de 24 puisqu’on voulait faire plaisir aux spectateurs.

Entre la deuxième et la troisième édition, on n’a pas changé tant de choses que ça, à part le lieu où se passe le Zeldathon, les membres de l’équipe et les jeux.

Comment vous organisez-vous pour les lots que vous proposez tout au long du Zeldathon ? Ça doit être un équilibre assez dur à trouver pour que cela ne vous coûte presque rien, vu que l'objectif est justement de récolter de l'argent pour une association ?

Pour la première édition, on n’avait pas de lots. On a compté sur nos partenaires pour les lots de la seconde édition et sur la conception de pixel-art avec les perles qu’on distribuait. Le problème était pour les frais d’envoi. Ça a coûté cher à Pokélink. Cette année, les lots seront envoyés avec des petits suppléments afin d’avoir plus de lots pour moins de frais d’envoi.

Est-ce qu’il y a des choses que tu aimerais pouvoir mettre en place dans le Zeldathon mais que tu ne peux pas (pour des raisons logistiques ou financières par exemple) ?

On aimerait surtout avoir la fibre pour la qualité du stream. Au niveau logistique, Darkside a beaucoup cotisé au niveau matériel pour cette année (table de mixage, micros, trépieds etc...).

On est en plein milieu du Zeldathon, comment ça se passe ? Cette édition tient toutes ses promesses ? Quels étaient votre objectif final ?

Et même plus, au vu des 1500€ atteints en 5h de live. On est content du résultat actuel. Nous n’avions pas vraiment d’objectif précis. Nous espérions le maximum possible, pour l’association et pour lutter contre la maladie de Crohn.

Y a-t-il une anecdote particulière sur laquelle tu aimerais revenir ?

Pas vraiment à part peut-être lors de la première édition lorsque j’étais vraiment fatigué vers 6-7h du matin après 17-18h de live. On était sur The Wind Waker et j’ai tout lâché, le micro, le mac, le tchat. Pokélink l’avait mal pris sur le coup, pensant que je la lâchais alors que ça n’a jamais été mon intention ; j’étais complètement claqué. J’en ai retenu qu’il ne fallait pas se laisser abattre par la fatigue, l’étape difficile est vers 7-8h et après on est reparti avec la pêche. C’est un moment qui m’a marqué lors du premier Zeldathon.

Sinon, il y a quelque chose qu’on avait fait avec Pokélink avant la deuxième édition. On avait été faire les courses dans un centre commercial de Paris cosplayé en Link. On pensait que les gens allaient se retourner et reconnaître le cosplay et en fait les gens s’en foutaient. Au mieux, on a eu des remarques « regarde c’est Zelda ! » (Rires)

Interview réalisée par Coolben, le 25 juillet 2013