La Gazette de P-Z #113
Anju. — Alors d’abord, Chompir me dit de ne pas le remplacer parce qu’il a envie d’écrire, tant pis si c’est en retard. Et ensuite, une fois que la gazette est officiellement en retard, il m’annonce que je peux écrire sa partie finalement. Non mais vous y croyez vous ? C’est honteux. Je me plaindrais à mon patron si ce n’était pas lui. Bienvenue en tout cas pour ce nouveau numéro de la Gazette, on espère qu’il vous plaira !
Le premier DLC d’Hyrule Warriors : l’Ère du Fléau est arrivé à la mi-juin et son contenu vous est décrit en détail ici par Alice Lee. Elle ne s’arrête pas là et rédige également une news sur une annonce récente à l’E3 : la Game & Watch: The Legend of Zelda, comprenant trois des premiers jeux de la licence. Yorick, de son côté, consacre une news à l’analyse du second trailer de la suite de Breath of the Wild plan par plan et émet des hypothèses sur la date de sortie du jeu.
La date de sortie du volume IX du manga Twilight Princess a été ajoutée à l’agenda du site. La galerie d’artworks de The Legend of Zelda premier du nom a été rangée. De nombreuses confusions entre droite et gauche ou est et ouest ont été corrigées dans les soluces du site. Erinku travaille en parallèle sur le tout nouveau guide vidéo d’Oracle of Ages que vous pouvez retrouver sur YouTube. Les deux premières étapes ont déjà été postées ! On notera enfin que les bannières Twitter et Facebook du site ont été mises à jour pour coller à l’actualité Zelda.
Ces dernières semaines, peu de topics ont été actifs, mais ceux qui l’ont été débordaient d’activité. On commence avec Duplucky, qui en lance un nouveau sur le jeu de gestion Parkitect, qu’il présente avant de décrire ses débuts sur le jeu.
Avec l’annonce récente de Skyward Sword HD, le forum a été en ébullition et tous les topics sur le jeu ont été relancés… Non, je plaisante. C’est évidemment le nouveau trailer de la suite de Breath of the Wild qui a fait couler beaucoup d’encre, dans le topic dédié, où tous proposent leurs théories et analyses personnelles.
Issouna a posté son dessin hebdomadaire comme à son habitude. Il s’agit d’un personnage bien connu de The Legend of Zelda: Twilight Princess. Outre cela, Doutchboune dessine un couple de personnages pour fêter l’anniversaire de leur premier baiser et Neyrin. poursuit sa série de tableaux en nous dévoilant sa dernière œuvre :
Neyrin. poste aussi, à son tour, le texte qu’elle a écrit pour la deuxième manche du concours croisé, que vous pouvez retrouver au complet ici, et dont je vous partage un extrait en dessous ; mais aussi une fiction sur Breath of the Wild. Voici l’extrait du texte du concours en question :
P. Avant que l’Hiver ne parvienne à trouver le repos, nous nous croisions dans une danse où se mêlaient le vent rude et la brise tiède. Nous nous balancions, nous nous entrelacions afin de trouver un commun accord, afin qu’il accepte de me céder sa place dans le calendrier des saisons. Les êtres humains avaient, certes, une date bien définie pour m’accueillir — le 20 mars —, mais la transition n’était pas aussi nette que présentée. Je devais me lier avec l’Hiver, supporter son corps froid contre le mien avant que je puisse déployer mon essence dans la nature. Alors, chaque année, doucement, je l’accompagnais dans son antre rudimentaire pour le couvrir de son drap blanc lorsque notre ballet prenait fin. C’était seulement à ce moment-ci que je pouvais baller de tout mon soûl, seul, autour des arbres qui bourgeonnaient, des fleurs qui n’osaient se dévoiler, des feuilles qui peinaient à verdir et des animaux qui hésitaient à nourrir leur fourrure des agréables rayons du soleil. Je soufflais dans les branches pour réveiller la brise revigorante qui faisait remuer les battants des fenêtres et soulevait les cheveux longs. C’était la saison du renouveau, et je l’incarnais.
Tandis que je m’adonnais avec plaisir à ma tâche, je remarquai que, dans un parc proche d’une université, isolé dans une petite ville, un jeune homme se délectait de mon œuvre. Je l’observai avec attention : il contemplait les fleurs roses et blanches des magnolias et des orangers, toutes fraîchement écloses. Je remuai les parures des rameaux de mon souffle ; il caressa les joues de l’humain d’une tendresse à laquelle je ne m’attendais pas. Pourquoi avais-je été d’une telle douceur ? Je me dis que cela était peut-être un signe, un signe envoyé par la Nature elle-même. Sûrement me disait-elle : « Ne cherche plus. » Pourtant, à chaque période de mon entrée en ce monde, je devais chercher inlassablement. Encore et encore jusqu’à trouver la perle, celle qui accepterait de se confondre avec ma grâce pour l’éternité.
Plongé dans ma réflexion, je ne m’étais pas aperçu qu’il s’enivrait de la fraîcheur du temps. J’étais troublé de voir un tel individu, tant touché par mon travail et surtout, tant touché par mes premières esquisses. Lentement, il se dirigeait vers la sortie du jardin, poussé par mes soupirs qui s’engouffraient dans son dos. J’eus peur qu’il ne revienne pas ; j’avais le pouvoir de faire renaître la flore, mais pas de pister chaque être vivant qui s’entichait de mon labeur. Alors, comme je le faisais pour enjôler les bêtes qui n’osaient pas sortir de leur terrier, je chantai. Les oreilles humaines ne devaient percevoir que de faibles murmures, des murmures qui paraissaient lointains ; les animaux, eux, entendaient distinctement mes paroles : ils étaient davantage liés à la Nature que les hommes ne l’étaient. J’espérai que ma comptine le pousse à revenir me voir. Lorsqu’il fut sorti, je le suivis sur la moitié de son trajet. Puis je finis par me lasser, car les rues goudronnées ne m’intéressaient pas, quand bien même quelques pissenlits avaient réussi à pousser dans les fissures des trottoirs. Il disparut derrière un bâtiment en pierre. Cependant, je ne devais pas trop m’attarder au même endroit ; j’allais retarder ma venue sur d’autres territoires et empêcher l’uniformisation de la saison.
La section des jeux organisés a été la plus active ces dernières semaines, avant tout grâce aux deux parties de Loups-Garous — celle de Cap, qui s’est terminée, et celle de Chompir, qui en est à ses débuts —, mais aussi grâce au nouveau blind test de Sani sur le thème de l’aventure. C’est tout pour ce tour du forum, on se retrouve dans deux semaines pour la suite. Bisous bisous, je vous laisse avec Cap, qui est parfaitement à l’heure et efficace, elle. *tousse*
Cap. — Hello there ! Comment vous allez ? Votre quinzaine s’est bien passée ? Ici, la hype bat son plein. Je ne vais pas répéter ce qui a déjà été beaucoup dit, mais l’année 2022 promet, côté vidéoludique. Du coup, je vous propose un petit fan art d’occasion, réalisé par Ranti. Nous avons tous hâte de sauter vers l’aventure, je crois !
Bon bon bon. Il est temps de pointer une évidence. Dead Cells est le meilleur jeu ever. Ah ? vous voulez une évidence Zelda ? Très bien, on sait tous que Zelda il est trop fort avec son épée. Et ce petit strip va vous en convaincre. Réalisé pour la bande dessinée Super Nintenbros par PirateSourcil et Nikoneda, il a en plus des points bonus : il est en français ! (Pour une fois, Anju va comprendre !)
Assez rigolé, reparlons de choses sérieuses. Breath of The Wild 2. Vous avez tous vu ce trailer, les théories vont bon train, on en discute absolument partout. Même chez ces bokoblins tranquillement installés auprès du feu. Un reportage signé The Bread Pirate [Cap traine pas mal chez ces bandits des mers visiblement…].
Ah ! la vallée Gerudo… Vu les températures actuelles, je m’y croirais. Eh bien je vous propose cette petite reprise au shamisen sur la chaîne しゃみお – Shamisen player Shamio. Mais si, le shamisen, l’instrument joué par O’rin dans Sekiro.
Et voilà, c’est tout pour cette fois. Je vais retourner méditer sous ma cascade. À la fois pour ne pas avoir trop chaud, mais aussi et surtout pour trouver la paix intérieure et continuer le grind de Furi. Konod a de nouveau un P.C., il faut que je le rattrape. Je ne veux pas rester l’éternelle rivale qui ne fait que perdre ses duels. J’ai du travail. En attendant la suite de ce shonen riche en sang, en sueur et en larmes, je vous souhaite une bonne quinzaine, et on se retrouve à la prochaine gazette !
Le 29 juin 2021 à 21:13, par Zelink
À propos de l'auteur :
Je soule mon monde pour des écarts typographiques d’une insignifiance consensuelle. Le vice des points a corrompu jusqu’à mes écrits les plus informels. Ce que je fais de bien, c’est comme cette rime : de l’accidentel. (Af, là, ça sonne pas naturel.)
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